Flavia de Luce est une petite fille vraiment pas comme les autres. Agée de onze ans, cette jeune surdouée qui se passionne pour la chimie et pour les poisons en tous genres, passe ses journées dans son laboratoire installé au sein de la belle demeure familiale de Buckshaw.
Nous sommes en 1950 en Angleterre et la vie de Flavia s’écoule tranquillement, malgré deux sœurs âgées de treize et dix-sept ans qui la détestent et qu’elle ne peut souffrir non plus, un père présent mais absorbé en permanence par ses collections de timbres, une cuisinière, Mme Mullet, dont les tartes à la crème sont les plus mauvaises de toute la région ! Heureusement, il y a aussi Dogger, tour à tour valet, majordome ou homme à tout faire, avec lequel la jeune Flavia s’entend particulièrement bien.
Ayant perdu sa mère à la naissance, la jeune Flavia se trouve souvent délaissée, dans une famille en outre peu habituée à exprimer ses sentiments. Elle a donc tout le loisir de s’adonner à sa passion, née de la découverte dans la bibliothèque familiale d’une « étude élémentaire de la chimie » qui appartenait à un ancêtre. Flavia investit le laboratoire que cet ancêtre avait installé dans une aile du manoir et y procède à des expériences parfois peu avouables, comme lorsqu’elle mélange le rouge à lèvres de sa sœur avec des substances susceptibles de provoquer des allergies, sinon davantage !
L’aventure qu’Alan Bradley nous conte dans ce premier volet débute lorsque la cuisinière découvre un oiseau mort sur le perron de la demeure. Le fait est d’autant plus étrange que se trouve empalé, sur le bec du martin-pêcheur, un timbre poste qui provoque une véritable réaction de stupeur de la part du père de Flavia.
Le lendemain matin, c’est Flavia elle-même qui découvre un homme agonisant dans le potager. La jeune fille se lance alors dans une enquête qui la conduit à explorer le passé de son père, au sein du prestigieux collège de Greyminster. En exploitant les nombreuses ressources de son intelligence, la jeune Flavia a vite un pas d’avance sur la police. Flavia découvrira bien sûr le coupable, et démentira la responsabilité de son père qui se reprochait depuis des années d’avoir été à l’origine du suicide de l’un de ses professeurs.
Ce roman policier m’a paru particulièrement attachant, en grande partie en raison de la personnalité de son héroïne : Flavia est intelligente, parfois insolente et toujours infatigable. Elle ne manque ni d’humour ni d’énergie, et est toujours prête à enfourcher Gladys -son vélo-, pour partir à la recherche de réponses à ses questions. Ses réflexions sont drôles et réfléchies.
Les étranges talents de Flavia de Luce nous procure un très bon moment de lecture. Visant un public d’adultes et d’adolescents, Alan Bradley a écrit ce premier roman il y a quelques années, alors qu’il était âgée de soixante-dix ans et a reçu plusieurs prix littéraires au Canada. Il a déjà enrichi la série de six autres romans.
Les étranges talents de Flavia de Luce, Alan Bradley, traduit de l’anglais par Hélène Hiessler, 10/18 Grands détectives, mai 2013, 379 p.
Livre lu dans le cadre du challenge thrillers et polars et du challenge polars historiques, chez Sharon
J’avais beaucoup aimé ce premier tome moi aussi, en particulier le personnage de Flavia. Tu me donnes envie de lire la suite !
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En effet. C’est le premier que je lis, mais j’ai bien envie de continuer aussi.
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Cette série semble vraiment originale !
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Cela change en effet pas mal de ce que j’ai lu en matière de polar. C’est très divertissant en tous cas !
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Je n’avais jamais entendu parler de cette série jusqu’à maintenant…merci pour la découverte car ça pourrait vraiment bien me plaire et donc j’en prends note !
Bonne journée !
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Je l’ai découvert par hasard chez mon libraire. Je vais commander le second pour voir si la suite tient ses promesses. Merci, et bonne journée également !
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C’est une série qui me tente bien, je pense qu’elle pourrait me plaire !
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Oui, d’après tes lectures, je pense aussi que cela pourrait te plaire. En tout cas, je continuerai la série, au moins le deuxième volet.
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J’adore la couverture et l’intrigue a l’air prenante. Merci pour la découverte 😉
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De rien. Merci pour ta visite!
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je ne connaissais pas non plus cette série mais ça donne envie d’essayer…
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J’ai acheté le second volet des aventures de Flavia. On verra comment évolue l’héroïne…
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C’est très sympathique, j’espère avoir le temps de lire bientôt le deuxième…
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Oh j’avais bien aimé celui là et je sais pas trop pourquoi j’en garde un souvenir étrange 🙂
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C’est peut-être l’atmosphère de la demeure où vit l’héroïne, un peu « vieux manoir anglais ».
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oui mais pas que …
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J’y penserai en lisant le second volume.
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héhé 😉
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Je note une fois de plus ! Un premier livre publié à soixante-dix ans, ça décomplexe tout de suite les gens qui rêvent d’écrire sans oser se lancer !
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Bien dit ! Il n’y a pas d’âge pour commencer… 🙂 d’ailleurs, nombreux sont les auteurs dans ce cas-là. Camilleri a commencé à 57 ans et il continue toujours, à plus de 90 ans, après une longue bibliographie…
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