Pour sa septième enquête, le département V de la police de Copenhague va faire d’une pierre … trois coups. En effet, ce sont plusieurs enquêtes que Carl Mørck et ses collègues vont résoudre, des « cold-case » comme à leur habitude, mais aussi un cas très récent, puisqu’un « serial-chauffard » sévit en ville et qu’il faut vite l’arrêter. Le département V, qui est sur la sellette car il est accusé de ne pas être assez rentable, met donc les bouchées doubles.
Les victimes du chauffard sont de très jolies jeunes filles, qui n’ont rien dans la tête et préfèrent toucher les aides sociales que de travailler. Le coupable ? Une assistante sociale trop zélée, fatiguée de la bêtise de ses « clientes », qui bascule lorsqu’elle apprend qu’elle est gravement malade : pourquoi elle, alors qu’elle mérite davantage de vivre que ces petites oies sans cervelle qui coûtent si cher à la collectivité ?
Anne-Line décide donc de les éliminer une à une et elle agit méthodiquement. Carl et Assad sont sur le pont mais ils ont un nouveau problème à affronter : Rose, dont les soucis psychologiques se sont aggravés, se fait interner volontairement, avant de disparaître. Les deux policiers sont prêts à beaucoup pour sauver leur collègue et l’aider à retrouver une vie normale, mais ce ne sera pas si facile…
Cette nouvelle enquête du trio danois spécialisé dans les affaires non classées est toujours aussi bien ficelée. Jussi Adler-Olsen examine cette fois un aspect moderne de la société danoise, ces jeunes qui rêvent d’une seule chose : devenir vedette de reality-show. Un thème qui m’a moins intéressée que ceux évoqués dans les précédents opus (« Promesse » et « Dossier 64 » notamment). Nous avançons aussi dans la connaissance des personnages principaux et nous découvrons les raisons de la complexité psychologique de Rose. Que dire de plus ? L’auteur nous offre un bon polar, qui se lit d’une traite et dont l’épaisseur ne doit donc pas rebuter, comme le savent les fidèles d’Adler-Olsen.
Selfies, Jussi Adler-Olsen, traduit du danois par Caroline Berg, Le livre de poche, Paris, janvier 2019, 768 p.
Participation au challenge Pavé de l’été chez Brizes , au challenge Objectif Pal chez Antigone et au challenge polars et thrillers chez Sharon
j’ai arrêté avec le T4 car j’avais lu des critiques mitigées sur le T5 (« L’effet papillon »?)
je vais peut-être passer directement au T6
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Ce n’est que le troisième que je lis. On finit peut-être par se lasser.
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J’adooore toutes les enquêtes de cette drôle d’équipe !
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Oui, cela fonctionne très bien.Je suis curieuse d’en savoir plus sur Assad.
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Les polars nordiques font souvent leur petit effet ….
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En effet, ils sont efficaces en général.
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Rhooo le résumé est déjà bien palpitant ! 😉
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