Archive | novembre 2015

« Ô mon George, ma belle maîtresse… »

 

o mon George ma belle maitresseC’est en ces termes qu’Alfred de Musset s’adressait à George Sand dans l’une des lettres qu’il lui envoya en 1834, au cours d’une relation brève et mouvementée, mais qui compta beaucoup et laissa des traces dans la vie, comme dans l’écriture des deux amants.

George Sand et Alfred de Musset se rencontrent en 1833, alors qu’ils sont âgés respectivement de vingt-neuf et vingt-trois ans. Ils ne se quittent plus et, comme l’écrit Martine Reid dans sa préface à la correspondance des deux amants, « ensemble, ils écrivent, se lisent leurs textes, s’inspirent mutuellement ». Après quelques mois, ils partent pour Venise, où ils sont, chacun leur tour, malades. Ils sont aussi infidèles. Alfred de Musset quitte Venise seul en mars 1834 et c’est alors que débute vraiment l’échange épistolaire entre les deux écrivains, si l’on excepte quelques lettres de 1833 et début 1834.

La correspondance rassemblée dans ce petit recueil évoque essentiellement les sentiments amoureux et les différents aspects qu’ils revêtent au fil des jours : tour à tour amour passion, amour fraternel, et même amour filial, amitié amoureuse et amitié profonde. La jalousie de Musset, bien que rarement exprimée dans ses lettres, est toujours sous-jacente. Par ailleurs, l’ensemble donne à voir des sentiments exacerbés, tout particulièrement de la part de Musset qui était alors très jeune.

L’attachement pourtant profond de George Sand ne résistera pas à la jalousie de Musset. George Sand se défendra de se jeter totalement dans cette liaison orageuse et finalement impossible à vivre, préférant l’amour, plus équilibré, que lui porte Pietro Pagello, jeune médecin italien rencontré à Venise.

De très belles pages romantiques qui nous replongent avec délice dans un autre temps !

 

Ô mon George, ma belle maîtresse, Alfred de Musset, George Sand, Folio n°5127, Gallimard, Paris, 2010, 143 p.

 

Lu dans le cadre du mois Venise du challenge Il viaggio chez Eimelle, du challenge vénitien, et du challenge un classique par mois chez Stephie.

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Challenge un classique par mois

Le charme nostalgique de Venise en hiver

 

Seule Venise Claudie GallayJ’ai découvert Claudie Gallay avec Une part de ciel, roman que j’avais beaucoup apprécié. Je n’ai pas été déçue par la lecture de Seule Venise dans lequel on retrouve la même atmosphère triste et nostalgique, mais pourtant calme et sereine. Un roman intimiste également, qui nous emmène dans la Sérénissime froide et humide de l’hiver, mais toujours aussi charmante : « des façades perdues, noyées, comme absorbées. Venise l’opaque. C’est ainsi qu’elle m’apparaît la première fois ».

L’héroïne a quarante ans, l’âge des bilans, et elle se retrouve seule, abandonnée par son compagnon dont on sait peu de choses, si ce n’est qu’il s’appelait Trevor et qu’elle l’aimait infiniment. Elle vide son compte en banque et quitte la France pour Venise, où elle arrive au petit matin après un long voyage en train de nuit. Elle s’installe dans une petite pension tenue par Luigi, un homme discret mais attentif qui nourrit dix-huit chats, et qui accueille un petit nombre de pensionnaires. Un jeune couple italien, Valentino et Carla, qui est danseuse, occupe la chambre de Casanova, tandis que la chambre bleue est celle d’un vieux professeur russe qui se déplace en fauteuil roulant. Il vit là depuis cinq ans et ne quitte son repaire que pour les repas. La nouvelle arrivée se voit attribuer la chambre aux Anges, une ancienne salle à manger encore décorée d’un lustre, d’une cheminée et d’un ancien chauffe-plat.

L’héroïne arpente la ville, la découvre petit à petit, de l’intérieur. On est bien loin de la Venise des touristes. La narratrice fait connaissance avec le vieux professeur, un aristocrate russe qui a quitté son pays alors qu’il était enfant pour fuir la révolution. Elle échange aussi de temps en temps quelques mots complices avec la jeune danseuse, qui ne s’entend pas si bien avec le beau Valentino. Elle rencontre enfin un libraire, dont la voix lui plait tout de suite et qui lui fait découvrir certains aspects méconnus de Venise.

L’héroïne n’est pas bavarde. Comme Carole d’Une part de ciel, elle ne s’encombre pas de mots et pourtant tout est dit, c’est-à-dire l’essentiel. Les relations amoureuses et familiales, et leurs difficultés, sont au centre de ce roman : qu’il s’agisse de la narratrice, de la jeune danseuse, du Prince russe, de Trevor, du libraire Dino, ou de Luigi, tout est vain. Le thème de l’attente est également partout présent, il y a Luigi qui attend le retour de sa fille et de ses petits-enfants, comme plus tard, dans Une part de ciel, Curtil fait attendre ses enfants depuis tant d’années… Heureusement, il y a aussi des moments joyeux, des liens qui se créent, des amitiés et même une fin heureuse pour certains des personnages. Seule Venise me laissera le souvenir d’un beau roman que j’ai refermé en étant emplie d’une douce tristesse.

Seule Venise, Claudie Gallay, Editions J’ai Lu, n°10273, Paris, février 2013, 253 p.

 

Lu dans le cadre du mois Venise et du challenge Il viaggio chez Eimelle, et du Challenge Vénitien.

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Le Lausanne-Moscou-Pékin, de Christian Garcin.

le Lausanne Moscou pékinLes récits de voyage portant sur le Transsibérien sont nombreux, mais je ne m’en lasse pas, tant ce voyage ferroviaire est mythique, entre grands espaces, âme russe, littérature et histoire. D’où mon intérêt pour ce petit volume repéré lors de la dernière opération Masse critique de Babelio.

L’auteur a choisi de se lancer sur les traces de Blaise Cendrars et de sa « Prose du Transsibérien ». Parti en Russie en compagnie d’une équipe de la radio suisse, Christian Garcin a ramené une série de chroniques radiophoniques qu’il a ensuite retouchées afin de les publier dans ce petit recueil.

Cent ans après la publication de « La prose du Transsibérien » en 1913, et « plusieurs mondes plus tard », l’auteur décrit les transformations subies par les régions traversées. Moscou d’abord, et l’arrivée à l’aéroport avec son « immense grisaille bétonnée » héritée de l’Union soviétique. Christian Garcin monte à bord du Transsibérien dans la gare de Iaroslav, l’une des sept gares de Moscou évoquées par Cendrars, pour un trajet qui, selon lui, fait davantage rêver les Francophones que les Russes, sans doute en partie à cause des références littéraires que sont Michel Strogoff et Blaise Cendrars lui-même.

Le paysage sibérien n’a quant à lui pas changé depuis 1913. Garcin nous emmène, au rythme de l’énumération des noms des villes traversées, liste hautement poétique et familière à l’oreille de celui qui rêve du Transsibérien, vers Iekaterinbourg, Omsk, Novossibirsk, Krasnoiarsk, Irkoutsk, et le lac Baïkal…

On croise Boulgakov, la famille Romanov, Tchekov, Dostoïevski, les décembristes exilés à Tobolsk, Victor Segalen plus à l’Est, et beaucoup d’autres… mais aussi des contemporains que l’auteur a rencontrés lors de ce voyage, ou même son oncle, auquel il rend hommage après l’avoir reconnu dans les traits d’un Russe qui ne lui ressemblait peut-être pas tant que cela…

D’une anecdote à une référence littéraire, nous suivons Christian Garcin jusqu’à Pékin, le long d’un voyage qui a l’avantage de permettre à l’homme moderne de se «réapproprier à la fois le temps et l’espace», car pour une fois, « le temps, soudain, vous appartient ». C’est «une école de la patience, de la lenteur et de la contemplation » qui n’en finit pas de nous fasciner !

Un charmant petit recueil plein de pistes de lectures autour de la Sibérie et du Transsibérien.

Vous pouvez aussi découvrir l’avis de Cécile sur ce recueil ici.

Le Lausanne-Moscou-Pékin, Christian Garcin, édition de la Baconnière, Genève, août 2015, 120p.

 

Je remercie Masse critique de Babelio et les éditions de la Baconnière.masse critique Babelio

 

Le carrefour des écrasés, Claude Izner

le carrefour des écrasésC’est avec un peu de retard que je poursuis la série des « Victor Legris », libraire féru d’enquêtes policières. Une fois encore, Victor se retrouve mêlé à une étrange affaire, après qu’un homme, chevrier en chambre, autrement dit berger en plein Paris, a apporté à la librairie un escarpin rouge dont la semelle avait été fabriquée à partir du papier à en-tête du magasin. Victor se demande aussitôt quel peut être le lien entre cet escarpin et la librairie de la rue des Saints-Pères …

L’escarpin rouge était porté par une jeune fille issue d’une pension dans laquelle se trouve Iris, la filleule de Kenji Mori, l’associé de Victor. Le lecteur le sait, car il assiste dès le début de ce volume au meurtre de la jeune fille imprudente qui a suivi sans hésiter Gaston Molina, jeune inconnu qui lui faisait de l’œil ! C’est au carrefour des écrasés, entre la rue Montmartre et le Faubourg Poissonnière, que l’on retrouve son corps sans visage, car vitriolé, au petit matin.

Gaston Molina n’est pas le psychopathe que l’on imagine, mais le simple rouage d’une vengeance qui couvait depuis cinq ans et qui se déroulera inéluctablement jusqu’à son terme ou presque. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet épisode, où l’intrigue est beaucoup mieux ficelée que dans le tome précédent.

Bien sûr, ce qui constitue pour moi l’intérêt principal de la série, la découverte du Paris de la fin du XIXème siècle, se vérifie encore une fois dans « Le carrefour des écrasés ». Claude Izner explore dans cet épisode l’année 1891 à Paris. On découvre l’univers des bals, cabarets et cafés-concerts, au premier rang desquels le Moulin Rouge et le Chat-Noir. On observe le début de la neurologie, dans le service du docteur Charcot qui se passionne alors pour l’étude de l’hystérie, à la Salpetrière. Il y a aussi les faits divers, historiques, comme cette effroyable collision entre deux trains, à Saint-Mandé. Le Mont-de-piété connaît déjà un succès fulgurant et les impressionnistes coexistent avec d’autres courants qui annoncent la découverte du rôle de l’inconscient dans l’art.

J’ai retrouvé aussi avec plaisir les personnages principaux, le couple Victor et Tasha, l’apprenti photographe prêt à lancer de nouveaux projets et l’artiste-peintre soucieuse de son indépendance.  Sans oublier Kenji Mori, dont on perce un peu le mystère, et bien sûr Jojo, le commis qui rêve de devenir un grand auteur, meilleur que son modèle Emile Gaboriau, et qui semble se trouver cette fois sur la bonne voie. Cela satisfera-t-il la mère de Jojo, Euphrosine, la renfrognée au bon cœur, qui ne cesse de se plaindre de porter trop bien sa croix ? Parmi les personnages propres à cet épisode, une mention spéciale pour Grégoire Mercier, berger installé en plein Paris avec ses chèvres, qui vient animer tout ce petit monde avec son patois beauceron.

Et puis les visites régulières de Mme de Salignac à la librairie permettent d’évoquer toute une littérature, plus ou moins bigote, de l’époque. Autant de raisons qui me poussent à poursuivre cette série de lectures communes. Nous nous retrouverons donc début décembre pour échanger nos avis sur le tome suivant intitulé « Le secret des Enfants-Rouges » !

Vous pouvez retrouver les avis de Bianca, Fanny et Camille ici.

 

Le carrefour des écrasés, Claude Izner, Editions 10/18, collection Grands détectives, n°3580, Paris, 2003, 285p.

 

Livre lu dans le cadre du challenge Polars et Thrillers, et du challenge polars historiques chez Sharon.

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Paul Verlaine, un inédit en français de Stefan Zweig

Paul Verlaine de Stefan ZweigAprès avoir lu la magnifique biographie que Stefan Zweig a dédié a Marie-Antoinette, j’ai découvert que les éditions « Le Castor Astral » venaient de publier un inédit du grand auteur autrichien ! Il s’agit d’une monographie sur Paul Verlaine qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, n‘avait encore jamais été traduite en français.

Zweig s’est toujours beaucoup intéressé à la poésie et très jeune, il a traduit en langue allemande des vers de Rimbaud et Baudelaire. En 1902, à la demande de son éditeur allemand, il supervise et préface une anthologie des meilleures traductions de Verlaine. Zweig y signe également les traductions de trois poèmes de Verlaine. Cette anthologie est un succès en Allemagne et contribue à faire connaître dans ce pays le grand poète français.

Au cours de ces années, Zweig rassemble beaucoup d’éléments biographiques sur Verlaine, allant même jusqu’à boire de l’absinthe dans le café parisien où Verlaine avait ses habitudes ! Alors, lorsque son éditeur allemand lui commande un livre sur l’œuvre et la vie de Verlaine, Zweig s’attelle aussitôt à la tâche et la monographie sera publiée début 1905.

Le texte que Zweig nous propose ici nous montre Verlaine comme un poète faible, écrasé par le poids d’un destin auquel il est incapable de faire face. Zweig voit en Verlaine un homme aussi dénué de résistance que sa poésie est, au contraire, empreinte de grandeur et de force, et au total, de sublime !

« Ainsi a-t-il produit une poésie des origines, pure expression de l’humanité, simplicité de la plainte, humilité, balbutiement, colère et reproche, sonorités primitives sous une forme sublime, les pleurs silencieux de l’enfant battu, l’appel craintif de l’égaré, le tendre cri de l’oiseau solitaire dans la lumière déclinante du soir » (p26).

Zweig insiste également sur la sincérité du grand poète français, un sentiment si exacerbé qu’il confine à l’impudeur. Zweig interprète ce trait de caractère comme le fruit de la « personnalité féminine, fragile et on ne peut plus négative » de Verlaine (p45).

En reconnaissant les faiblesses de Verlaine, Stefan Zweig fait de lui un antihéros dénué de grandeur et de courage. Mais il lui attribue la plus belle des qualités, qui consiste à posséder « le symbole de l’humanité la plus pure, une magnifique force poétique dans un réceptacle fragile » (p98).

On ressent dans le texte de Zweig tout l’amour et l’admiration qu’il portait à Verlaine, et aussi toute la fougue de la jeunesse. Il est vrai qu’il s’agit là du tout premier essai biographique que Zweig a écrit, à l’âge de vingt-trois ans seulement.

Le recueil présente en outre une biographie de Verlaine rédigée par Zweig en 1922 pour servir d’introduction à l’édition allemande des  « Œuvres complètes » de Verlaine. Le tout est complété par un article sur Rimbaud, et se conclut par trois poèmes écrits par Stefan Zweig lui-même.

Un ouvrage indispensable à tout lecteur amoureux de Zweig ou de Verlaine !

 

Paul Verlaine, Stefan Zweig, traduit de l’allemand par Corinna Gepner, Edition Le Castor Astral, collection « Les Inattendus », Paris, avril 2015, 160 p.

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Un classique par mois.

Challenge un classique par mois

Je remercie tout particulièrement les éditions Le Castor Astral de m’avoir envoyé cet ouvrage.

Ecrire l’histoire, une première à Bruxelles

 

 

écrire l'histoire

 

Voici la première édition d’un nouveau salon du livre, consacré à un genre qui a de plus en plus d’adeptes, le livre d’histoire.

 

« Ecrire l’histoire«  aura lieu le 15 novembre prochain, dans le cadre exceptionnel du Coudenberg à Bruxelles. Le salon est organisé à l’initiative du Club de l’histoire et plus particulièrement de l’écrivain, historien et journaliste Patrick Weber. Au programme, de nombreux écrivains, parmi lesquels Eric-Emmanuel Schmitt, invité d’honneur, mais aussi Jean des Cars, Eve de Castro, Sophie Chauveau, Patrick Roegiers, Gilbert Sinoué, et beaucoup d’autres. Il y aura également des auteurs jeunesse, comme Odile Weulersse, et des auteurs de BD.

Pour consulter le programme de la journée et les modalités pratiques, je vous invite à vous rendre sur le site du salon Ecrire l’histoire, ici.

 

 

Un mois italien très riche

le mois italien

Le mois italien organisé par Eimelle en octobre vient de se terminer et ce fut un grand succès. Les participants ont publié de nombreux billets et nous avons échangé sur des auteurs italiens de toutes sortes, mais pas seulement : chansons, poésie, films, reportages photos, cuisine et j’en oublie…

Certains billets concernant mes lectures italiennes ont été publiés uniquement sur mon blog Pages italiennes. Voici donc un récapitulatif des titres que j’ai chroniqués, avec leur lien :

 

Les livres :

Une fois, un jour, Erri de Luca

Histoire des lieux de légende, Umberto Eco.

-La concession du téléphone, Andrea Camilleri

-La fille du pape, Dario Fo.

-Je n’ai pas peur, Niccolo Ammaniti

-La fête du siècle, Niccolo Ammaniti.

-Roma enigma, Gilda Piersanti.

Nessuno sa di noi, Simona Sparaco (lu en VO)

-Plus haut que la mer, Francesca Melandri

Pinocchio, Carlo Collodi (lu en VO)

Caos calmo, Sandro Veronesi (lu en VO)

 

Les films :

Benvenuti al Sud.

La meglio gioventù.

Habemus papam.

 

Les promenades photographiques:

Lerici et le Golfe des poètes.

Torre del lago Puccini

Lucca

Le Cinque Terre.

 

Chez les autres participants, vous trouverez également des tas d’idées de lecture. Voici donc le lien vers le billet récapitulatif d’Eimelle. En ce qui me concerne, je retiendrai pour mes prochaines lectures italiennes :

  • Eva dort, de Francesca Melandri
  • Et je t’emmène, de Niccolo Ammaniti
  • Montedidio, de Erri de Luca

Tout cela bien sûr, lorsque j’aurai terminé la grande saga d’Elena Ferrante, dont je ne suis pour l’instant qu’au premier tome « L’amica geniale » (sur 4 tomes).

 

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Un mois italien très riche, donc, mais comme l’a très bien dit Eimelle, pas de nostalgie, puisque le challenge Il viaggio se poursuit toute l’année sur son blog, avec comme nouveauté quelques rendez-vous particuliers, ou « focus ». Et l’on commence tout de suite avec Venise, au cours du mois de novembre. Vos lectures sur Venise peuvent d’ailleurs être jumelées avec le challenge vénitien que vous pouvez trouver ici.

 

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J’ai quant à moi renoncé à participer au mois québécois, malgré tout l’intérêt que je porte à la littérature du Québec, tout simplement par manque de temps. L’année prochaine, j’espère… En attendant, cap sur Venise, et sur d’autres littératures bien sûr. Au programme de ce mois de novembre, une monographie inédite de Stefan Zweig sur Verlaine, un récit de voyage  de Lausanne à Pékin en passant par Moscou, le dernier Astérix, un manga, « Cesare« , qui m’a été conseillé par Eve, une lecture commune avec Bianca sur « Le carrefour des écrasés«  de Claude Izner, de la littérature islandaise avec « D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds« , et un premier roman de l’irlandais David Lynch, « La déchirure de l’eau« .